La salle André-Prévost, lors d'une remise de diplômes le 18 octobre 2015, une activité initiée il y a quelques années par Marie-France Danis.

La salle André-Prévost, lors d'une remise de diplômes le 18 octobre 2015, une activité initiée il y a quelques années par Marie-France Danis.

La salle de Marie‐France

Nous publions ici la lettre de Francine Piché, qui a été secrétaire à l’École polyvalente Saint-Jérôme, de 1986 à 2011.

La controverse autour du changement de nom de la salle de spectacle de l’École polyvalente Saint-Jérôme me bouleverse.  Elle me bouleverse à un point tel que je ne peux pas continuer tranquillement mes occupations tant les articles parus dans le journal Le Nord me parasitent l’esprit. Au risque de me faire crucifier par les ardents défenseurs de la Culture, j’entreprends de vous faire part de mon point de vue.

Je suis sensible à la peine, à la frustration et à l’incompréhension de la famille Prévost et je déplore la rapidité avec laquelle le processus s’est mis en branle. Cela dit, ça ne m’empêche pas de me ranger derrière les élèves et le personnel vivant à l’intérieur de cette boîte et qui ont fait pression sur leur conseil d’établissement pour demander un changement de nom. Cette école n’appartient-elle pas à ceux et celles qui l’habitent?

Pour cette communauté, ce n’est pas un édifice public quelconque, c’est LEUR polyvalente et cette salle de spectacle, c’est la salle de Marie-France qui vit encore derrière le rideau.  Pour des milliers d’élèves, ce n’est pas «une animatrice en loisirs décédée subitement après 20 ans de contribution remarquable», c’est l’esprit créatif qui était là au bon moment, au moment où ils sont passés, qui leur a donné une bonne raison de prendre l’autobus le matin, celle qui  a porté leurs projets à bout de bras, contre vents et marées et qui, pour la cohorte de cette année, les porte encore probablement plus que jamais. Pour tout ce monde qui vit à l’intérieur des murs,  le bon «timing», à savoir d’attendre que la nouvelle salle de spectacle leur redonne entièrement leur auditorium, c’est trop loin. Ils sont pressés, impatients de lui rendre hommage. Il faut aussi les comprendre.

S’il est important de leur inculquer de l’intérêt pour la culture jérômienne, il faudrait peut-être commencer par respecter leur sentiment d’appartenance.

Ayant clairement exprimé mon opinion sur cette «salle» affaire, je réitère toute ma compassion envers la famille d’André Prévost.

 

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