Le centre-ville de Saint-Jérôme ne sera jamais plus le même. Déjà le Théâtre Gilles Vigneault, les places publiques environnantes, ainsi que le parc Labelle renouvelé sont en voie de parachèvement.
S’ajoutent un tout nouveau pavillon du cégep et un important édifice à bureaux sur la rue Latour, de même que la réfection des stationnements environnants.
Et voici que Saint-Jérôme a dévoilé le 7 octobre les plans des jardins urbains, un projet majeur de l’administration municipale afin de mettre en valeur le centre-ville et sa qualité de vie, mais surtout d’ouvrir la ville sur la rivière du Nord.
Quatre projets
Le projet dans son ensemble comporte quatre lieux bien spécifiques.
Futur jardin Castonguay
Le Jardin Castonguay, au nord de la rue Castonguay, proposera un vaste ensemble de plantes et de pavés, ou, pour utiliser la terminologie des urbanistes, «d’ambiances végétales et minérales». En son centre, une importante installation d’art public dominera le site. Une installation architecturale devant un mur aveugle viendra embellir ce coin de verdure urbaine.
Le Jardin de l’ancien Hôtel de Ville
Le Jardin de l’ancien hôtel de ville proposera une ouverture vers la rue Castonguay. On y aménagera une grande esplanade ouvrant les vues sur la ville, qui comportera de plus en plus de verdure à mesure que l’on entrera plus profondément dans le jardin. Les plans prévoient aussi un mur végétal avec une installation lumineuse de même qu’un point d’eau avec un «jardin de fraîcheur».
La promenade réinventée
La promenade riveraine sera repensée pour s’ouvrir davantage sur les rives de la rivière. Elle sera ponctuée d’une série d’espaces et de haltes pour que les citoyens puissent s’y promener tout en profitant du milieu naturel. Ce nouvel aménagement donnera une meilleure allure à la vieille promenade, trop souvent enclavée, qui ne procure pas un énorme sentiment de sécurité.
Future plage du Curé Labelle
Enfin, tout au long de l’Amphithéâtre Rolland, et du terrain voisin, la Plage du Curé-Labelle deviendra un lieu de contact avec l’eau. On prévoit l’utilisation de matériaux perméables ainsi qu’une rizière pour assurer le drainage des lieux. adéquat du site et un agencement de volume en béton blanc rappellera les embâcles hivernaux tout en créant un belvédère avec une descente à l’eau.
Une ville bâtie sur une rivière
Le maire Stéphane Maher en a fait un refrain sur lequel il revient souvent: la rivière du Nord est un atout unique qui est au cour de l’identité de Saint-Jérôme. Un atout sur lequel, répète-t-il souvent, il faut créer davantage d’ouvertures.
Emballé par le projet, le maire insiste sur la volonté de «créer des repères identitaires, enrichir l’espace collectif et accroître l’accès des Jérômiens à leur rivière».
Les conseillers François Poirier, président de la Commission de l’urbanisme, et Benoît Delage, qui représente le quartier du centre-ville, abondent dans le même sens. Dans la communication annonçant les plans du projet, François Poirier a souligné le «travail exceptionnel» du service de l’urbanisme, tandis que Benoît Delage se dit très heureux de voir l’ancienne promenade renouvelée, contribuant ainsi à créer un attraction qui inspirera fierté et sécurité.