Les quatre candidats qui participaient au débat, animé par l'ex-députée Marie Grégoire, le 30 novembre 2016 au Cégep de Saint-Jérôme.

Les quatre candidats qui participaient au débat, animé par l'ex-députée Marie Grégoire, le 30 novembre 2016 au Cégep de Saint-Jérôme.

Un dernier débat avant le vote

Le débat organisé par la Chambre de commerce a donné lieu à des échanges intéressants entre les candidats à l’élection partielle dans Saint-Jérôme.

Le débat, tenu le mercredi 30 novembre, a eu lieu au Cégep de Saint-Jérôme, qui avait gracieusement offert ses locaux pour l’occasion. Il a attiré un peu moins de 200 personnes. L’entrée était gratuite.

Le directeur général de la chambre Michel Métivier s’est dit satisfait de l’événement. Un bilan qui faisait écho aux propos de la vice-présidente de la chambre, la notaire Dominique Bourgeois, qui rappelait dès le début l’objectif de la soirée, soit que «les gens d’affaires trouvent réponse à leurs questions et en apprennent davantage sur les divers enjeux locaux». Le thème de la soirée était d’ailleurs Prendre le parti de Saint-Jérôme.

Quatre participants… plus un

La Chambre de commerce a choisi d’accueillir sur scène les quatre candidats dont les partis siègent à l’Assemblée nationale.

C’est dire que Marc Bourcier du Parti québécois, Marcel Gosselin, de Québec solidaire, Naömie Goyette du Parti libéral du Québec et Bruno Laroche, de la Coalition avenir Québec, ont occupé l’essentiel de la scène dans une formule où chacun a pu présenter ses grandes orientations sur une série de thème désignés à l’avance par la chambre de commerce, soit l’éducation, la santé, les transports, le développement et le rôle de capitale régionale de Saint-Jérôme.

Le maire de Saint-Jérôme Stéphane Maher a pris la parole en début de soirée pour rappeler les grands enjeux. Il a aussi rappelé que cette élection revêt un caractère particulier pour Saint-Jérôme puisque la ville et la circonscription électorale ont exactement le même territoire.

Même si seulement quatre candidats prenaient place sur scène, la Chambre de commerce avait offert à deux autres candidats, Olivier Lamanque-Galarneau, d’Option nationale, et Émilianne Lépine, du Parti vert du Québec, de prendre la parole brièvement.

Seul le candidat d’Option nationale était présent. Le soir de la rencontre, la candidate du Parti vert avisait les responsables qu’elle serait dans l’impossibilité de s’y rendre pour des raisons personnelles.

Un dialogue engagé

En plus de prendre la parole tour-à-tour, la formule choisie par la Chambre de commerce a permis aux candidats de s’entretenir à un contre un sur certains sujets, ce qui a contribué à la vivacité de la discussion.

En vidéo

L’ensemble du débat était visible sur la page Facebook de la Chambre de commerce. L’enregistrement dure 2h30m, mais si vous choisissez de le visionner, nous vous conseillons de débuter à la marque de 25 minutes.

Les conclusions

Invités à tirer des conclusions de leur soirée, les candidats s’en sont tenus à leurs grands thèmes.

  • Bruno Laroche:
    • Il a fait valoir que la CAQ est un jeune parti capable de stopper l’enlisement pour lequel il blâme les libéraux et les péquistes.
    • Il a souligné le pacte fiscal entre Québec et les municipalités qui, selon lui, est tout à la faveur des villes de Montréal et Québec et qui représente un manque à gagner de 600 000$ par année pour Saint-Jérôme.
    • François Legault, a-t-il fait valoir, est le seul chef de parti à l’Assemblée nationale qui a été entrepreneur et qui a créé des emplois. (M. Legault es tun des fondateurs principaux de la compagnie aérienne Air Transat.)
  • Naömie Goyette:
    • Elle a continué de miser sur sa jeunesse et sa volonté de faire de la politique d’une nouvelle façon, même si elle est issue du parti au pouvoir.
    • Elle a rappelé, comme elle le fait depuis le début de la campagne, que Philippe Couillard sera au pouvoir pour toute la durée du mandat du prochain député de Saint-Jérôme et que les Jérômiens seraient gagnants avec une voix au sein du parti au pouvoir.
    • Rappelant que la région n’a pas élu de candidat libéral depuis plus de 25 ans, elle a invité les gens à «essayer quelque chose de nouveau».
  • Marc Bourcier:
    • Habituellement plus loquace, il a été bref dans ses conclusions. Il a d’abord remercié tous ses adversaires pour avoir mené «une campagne propre».
    • Il a continué dans la veine de sa campagne jusqu’ici, qui s’est beaucoup appuyée sur ses racines locales. M. Bourcier a rappelé sa fierté d’être jérômien et a fait valoir sa proximité avec les gens de même que ses nombreuses implications locales.
  • Marcel Gosselin:
    • Le candidat de Québec solidaire a invité les gens à se rappeler quels sont les enjeux de cette élection. «C’est une élection partielle: on ne battra pas un gouvernement. Pas besoin de vote stratégique. L’enjeu, c’est de sanctionner le gouvernement libéral pour sa gestion désastreuse et sa tolérance à la corruption.»
    • Aux inégalités sociales «dont la voie a été ouverte par Lucien Bouchard et dans laquelle les libéraux ont emboîté le pas», il a invité les électeurs «à élire un quatrième solidaire à l’Assemblée nationale».

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