PFD Avocats a fêté 80 ans de droit dans les Laurentides

La rédaction de TopoLocal

De nombreuses personnalités du monde des affaires, de la politique, du milieu juridique et des institutions publiques prenaient part, le jeudi 21 septembre à un cocktail marquant le 80e anniversaire de PFD, le plus important cabinet d’avocats des Laurentides.

L’événement avait lieu sous un immense chapiteau installé à côté du siège social de la firme, au 55 Castonguay à Saint-Jérôme.

Un peu plus d’une centaine de personnes œuvrent au sein de PFD Avocats, dont environ la moitié sont avocats.

PFD compte parmi ses clients bon nombre d’institutions, telles que banques et institutions financières, sociétés d’assurances, municipalité régionales de comté, municipalités, établissements du réseau des affaires sociales, cégeps, commissions scolaires, bureaux de professionnels, petites, moyennes et grandes entreprises.

Le cabinet a des bureaux à Boisbriand, Laval, Montréal et Sainte-Agathe-des-Monts. Son siège social est à Saint-Jérôme.

Me Étienne Ruel, PFD Avocats, Karine Parizeau, attachée politique de Ramez Ayoub, député fédéral de Thérèse-de Blainville, Linda Lapointe, députée fédérale de Rivière-des-Mille-Îles et Me Robert Faguy, PFD Avocats, exhibent une plaque commémorative signée par le premier ministre Justin Trudeau.

Une tradition de rigueur et d’intégrité

Le coassocié-directeur Me Étienne Ruel a pris la parole pour rappeler la tradition de rigueur et d’intégrité de la firme, bien ancrée depuis sa fondation en 1937 par Me Joseph Fortier. Me Ruel a souligné le travail de tous ceux qui ont œuvré au sein du cabinet depuis sa fondation, et a tenu à rendre un hommage bien senti à tout le personnel de PFD, qui participait d’ailleurs à la soirée.

Il a aussi rappelé la participation des avocats de PFD à diverses instances du barreau, en plus de l’implication de tout le personnel dans quantité d’œuvres de bienfaisance partout sur le territoire des Laurentides.

Un hommage du Barreau des Laurentides. Sur la photo, Me Steve Baribeau, bâtonnier du Barreau de Laurentides-Lanaudière, Me Étienne Ruel, PFD Avocats et Me Robert Faguy, PFD Avocats.

 

Marlène Cordato, la mairesse de Boisbriand, a tenu à être présente et a rendu un hommage bien senti à la firme PFD.

 

Six avocats de PFD sont devenus des juges

Six avocats œuvrant chez PFD sont devenus juges au fil des ans. «Un symbole de réussite pour notre cabinet», a mentionné Me Ruel.

Il n’a pas manqué de souligner que PFD compte aujourd’hui dans son équipe les ex-juges André Forget et André Rochon, qui se sont joints à la firme après leur retraite de la Cour d’appel. Auparavant, le juge Guy Mathieu avait siégé à la Cour supérieure, et les juges Claude Auclair, Stéphane Sansfaçon et tout récemment Patrick Choquette siègent à titre de magistrats.

L’honorable Claude Auclair est d’ailleurs cette année devenu juge coordonnateur du district de Terrebonne, basé à Saint-Jérôme, le deuxième plus gros district au Québec.

Me André Forget, Me Julie Lavoie et Me André Rochon, tous de PFD Avocats.

Pour la petite histoire, Me Ruel a rappelé que lors de la nomination d’André Rochon à la Cour d’appel, en 2002, c’était la première fois dans toute l’histoire de la Cour d’appel que deux juges provenant du même cabinet (André Forget et André Rochon) siégeaient en même temps.

Une firme née en 1937

C’est en 1937 que Me Joseph Fortier fonde le bureau aujourd’hui connu sous le nom PFD Avocats.

Alors âgé de 64 ans, il avait occupé la fonction de protonotaire du district judiciaire de Terrebonne. D’abord en poste à Sainte-Scholastique, son village natal, il était arrivé en 1924 à Saint-Jérôme, dont le statut de nouveau chef-lieu du district avait mené à la construction d’un majestueux palais de justice.

Joseph Fortier (photo Société d'histoire de la Rivière-du-Nord)
Joseph Fortier (photo Société d’histoire de la Rivière-du-Nord)

Désormais consacré à la pratique privée du droit, Me Fortier devient en 1946 le tout premier bâtonnier du Barreau des Laurentides, dont il est d’ailleurs le doyen à 73 ans. Au fil des ans, il s’associe à de jeunes avocats qui bénéficieront de sa longue expérience pour ainsi maintenir la tradition de confiance et d’intégrité qu’il avait instituée.

Le vieux Palais de Justice de Saint-Jérôme en 1924. L’édifice abrite aujourd’hui la bibliothèque municipale et le Musée d’art contemporain des Laurentides. (photo Société d’Histoire de la Rivière-du-Nord)

Personnage des plus pittoresques, celui qu’on appelait aussi Jos Fortier continuera d’être actif sur le plan professionnel jusque dans les années 1960. Il s’éteint le 23 décembre 1969, six jours avant son 97e anniversaire de naissance.

Parallèlement à sa prolifique carrière juridique, Me Joseph Fortier se fit connaître par sa vaste culture et surtout son amour de la musique. Dès son arrivée à Saint-Jérôme, il y fonda une chorale mixte de 125 voix. Son premier récital, lors du dévoilement du monument en hommage au célèbre curé Labelle en octobre 1924, remporta un succès immédiat. Sous sa direction, l’Association chorale de Saint-Jérôme donnera les années suivantes de nombreux concerts dans sa ville, ailleurs au Québec et même à la radio, s’attirant partout les plus grands éloges.

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