Le conseiller Benoit Beaulieu pourra remiser ses affiches électorales. Son seul adversaire, François Boyer, s’est désisté des élections du 5 novembre. Il est donc réélu sans opposition dans le district 1 à Saint-Jérôme.
M. Boyer a communiqué son désistement à la présidente d’élections et greffière de la Ville de Saint-Jérôme, Me Marie-Josée Larocque, le mercredi 11 octobre.
Beaulieu «heureux»
Le conseiller Benoit Beaulieu, pour sa part, était bien heureux du dénouement. «J’ai reçu un appel de la présidente d’élections pour me dire que j’étais élu sans opposition et qu’elle prenait les dispositions nécessaires pour m’assermenter. Je ne vous cacherai pas que je suis bien content.»
Le conseiller Beaulieu a évoqué la possibilité que son adversaire, comme d’autres candidats aux élections, ait mesuré à quel point il est difficile de se porter candidat contre l’équipe de Stéphane Maher. «J’ai l’impression qu’une fois qu’ils ont dit que c’est bon pour la démocratie, ils se retrouvent vite à court d’arguments pour s’opposer au maire sortant, compte tenu de son bilan.»

Pas de retour
Pour François Boyer, il n’y aura donc pas de retour en politique cette année. Au moment d’écrire ces lignes, TopoLocal tentait toujours de le joindre pour obtenir ses commentaires.
Jusqu’en 2013, M. Boyer a siégé au conseil municipal de Saint-Jérôme à plusieurs reprises. Il avait été élu sans opposition en 2005, puis, de 2009 à 2013, il a siégé au sein de l’équipe Marc Gascon en compagnie des conseillers Benoit Delage et Bernard Bougie, qui sont toujours membres du conseil municipal.
Les bulletins de vote n’étaient pas encore imprimés
«En vertu de la loi, les candidats ont jusqu’au jour du scrutin pour se désister», a expliqué la présidente d’élections. Elle a ajouté que les cartes de rappel pour les électeurs, déjà imprimées, ne serviront pas puisqu’il n’y aucun autre candidat dans le district 1. «J’ai donc déclaré M. Beaulieu officiellement élu un peu plus tôt aujourd’hui», nous a-t-elle dit.
Les bulletins de vote n’étaient pas encore imprimés. Dans le cas contraire, il aurait fallu les détruire.
Par contre, s’il y avait eu plus de deux candidats, un désistement aurait contraint la présidente d’élections à faire imprimer des nouveaux bulletins de vote ou, à défaut de ne pas avoir le temps, de faire rayer manuellement le nom du candidat qui se serait désisté.