Originaire de Mont-Tremblant, où ses parents travaillaient dans un club de chasse et pêche, André Simard est arrivé tout jeune à Saint-Jérôme, où il a suivi son parcours scolaire de l’école Saint-Jean-Baptise à l’école Dubois et jusqu’au Collège des Frères des écoles chrétiennes (détruit par un incendie en 1962).

Forcé d’aller travailler après sa 11e année car son père était malade, il a brièvement occupé des petits boulots d’usine avant d’être recruté à la fin des années 1950 au Service national de placement, dont le bureau se trouvait à l’étage du bureau de poste.
André Simard amorçait alors une longue carrière dans le milieu de la main-d’œuvre, qui se poursuivra jusqu’à la fin des années 1990. Il fut notamment conseiller pédagogique à l’Éducation des adultes au cégep jérômien, où on lui confia aussi pendant un certain temps la responsabilité des activités sportives.
En politique à Saint-Antoine

Son intérêt pour les sports et les loisirs l’a aussi amené à s’impliquer dans la communauté locale, surtout dans l’ancienne ville de Saint-Antoine où il s’est établi avec sa famille. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’il occupa un siège de conseiller municipal durant deux mandats à partir de 1986. «J’ai toujours aimé la politique», admet-il, tout en assurant n’avoir jamais rien promis à ses électeurs!

Dans l’entrevue, il évoque son intérêt pour la musique, qui l’amena à s’impliquer dans le corps de clairons du collège, dont il fut même le commandant durant deux ans. S’il n’avait aucune formation musicale, il était apparemment bien fort sur la «drill»!
