En passant par son action politique et syndicaliste, par la librairie coopérative, la coop funéraire, la fondation d’une école alternative et d’une garderie dans la région des Laurentides, Gilles a toujours vécu son implication des points de vue politique, social et bénévole : « Certains font du sport, d’autres … c’est une activité qui est importante … le contact avec les gens, le besoin de se sentir utile … ou de remettre ce qui nous est donné. »
Ce bénévole applique ses convictions : « Si on veut faire avancer quelque chose, c’est en groupe, avec le monde. Toujours avancer socialement, c’est un peu ça le bénévolat.»
La force du nombre
À Prévost: «…in extremis, on a sauvé la gare…», dit-il avec un enthousiasme certain, favorisant le sauvetage de plusieurs autres gares qui longent encore la piste cyclable Le p’tit train du Nord . «Y’avait la force des citoyens, on avait la force du nombre.»
Selon lui, l’action bénévole devient de plus en plus difficile: «Y’a tellement de normes qui nous bloquent …ça prend une autre forme… » Par contre, «y’a une certaine liberté dans le bénévolat, ce qui fait que si t’es pas heureux, tu t’en vas … ce qui fait qu’on est plus porté à faire des compromis…», dit-il, en pensant à son rôle de président de la SNQ. «Quand tu t’engages, tu t’engages: les gens comptent sur toi. Faut respecter une certaine forme de démocratie.»
Gilles Broué est un des nombreux bénévoles qu’on retrouve dans le livre Des personnes qui n’ont rien d’ordinaire – Tranches de vie de bénévoles, publié par le club de Photo Passion photo Laurentides.
Ah! Super Gilles Broué! Tu ressembles de plus en plus à Michel Chartrand???? Merci pour ton implication constante. Je vais me procurer ce livre. Salutations. Marcelle Bastien