Les élus de Saint-Jérôme: Nathalie LaSalle, Bernard Bougie, Johanne Dicaire, Érik Bak, Chantale Lambert, Gilles Robert, Benoît Beaulieu, Janice Bélair-Rolland, Stéphane Maher, François Poirier, Sophie Saint-Gelais, Benoît Delage et Mylène Laframboise.

Les élus de Saint-Jérôme: Nathalie LaSalle, Bernard Bougie, Johanne Dicaire, Érik Bak, Chantale Lambert, Gilles Robert, Benoit Beaulieu, Janice Bélair-Rolland, Stéphane Maher, François Poirier, Sophie Saint-Gelais, Benoît Delage et Mylène Laframboise, le soir du 5 novembre 2017.

La chute de Stéphane Maher, qui a fait quoi à Saint-Jérôme?

Charles Michaud 18 commentaires

Stéphane Maher sera sous peu formellement destitué de son poste de maire de Saint-Jérôme. Il a été trouvé coupable de fraude électorale le 30 novembre dernier.

Les gestes qu’on lui reproche remontent à plus de trois ans. Le 6 octobre 2017, à la veille d’une campagne électorale où tout le monde s’attendait à voir son équipe complète réélue, le maire de Saint-Jérôme expulsait de son parti deux conseillers municipaux. Pour les compenser, il leur a offert des emplois. Dans le cas de Mario Fauteux, il offrait aussi de ne pas faire de « salissage » à son endroit à la suite d’une mystérieuse enquête qui semble avoir existé seulement dans l’imaginaire de Maher lui-même.

Selon toute vraisemblance, il a expulsé ses collègues parce qu’il craignait de les voir démissionner de son parti et siéger comme indépendants dès l’élection passée. Cela explique aussi pourquoi il les a délibérément expulsés le dernier jour de la mise en candidature. Maher avait ces mêmes craintes au sujet des conseillères Nathalie Lasalle et Johanne Dicaire, mais ne les a pas expulsées.

Le jour de leur expulsion, Maher a menti à Fauteux et à André Marion en utilisant des prétextes. Il m’a aussi menti à moi, quelques jours plus tard, en répétant un de ces prétextes, soit qu’il les avait expulsés afin de créer une parité hommes-femmes dans son équipe de candidats. Les faits démontrent que la parité de son équipe était un résultat de cette manoeuvre, mais certainement pas son but. En février 2018, il confiait à quelques membres de son caucus que ce n’était « pas des affaires » des journalistes ( et par extension de la population ) s’il les avait expulsés dans la crainte de ce qu’il appelait un « putsch » politique.

Publiquement, ce n’est que trois ans plus tard, le 28 octobre 2020, dans un témoignage sous serment, que Maher a expliqué au tribunal qu’il craignait que Fauteux et Marion se fassent élire pour ensuite siéger comme indépendants.

Il faut bien comprendre que ce n’est pas pour l’expulsion proprement dite que Maher a été trouvé coupable. Mais bien pour leur avoir offert des emplois. Mais le tribunal a aussi retenu que Maher savait très bien, en les expulsant au tout dernier moment, qu’il neutralisait leurs possibles candidatures comme indépendants. On peut donc affirmer que ce plan, sans les emplois offerts, était tout à fait légal. J’y reviens dans quelques paragraphes.

Le geste illégal…

C’est lors de la rencontre du 6 octobre 2017 que Maher s’est vraiment mis les pieds dans les plats. Autant Mario Fauteux qu’André Marion ont entendu le maire leur offrir des emplois rémunérés pour compenser leur expulsion. Cela s’est passé en présence des conseillers Gilles Robert et Benoit Beaulieu, qui assistaient aux deux conversations aux côtés du maire.

Au Québec, la loi dit que personne ne peut influencer un candidat en lui promettant ou en lui accordant quelque don, prêt, charge, emploi ou autre avantage, ou en lui faisant des menaces. Peu importe que ça réussisse ou pas, peu importe que ce soit pour qu’il se présente ou pour qu’il s’abstienne de se présenter.

Or il est clair que Maher a offert des charges et des emplois. Il est clair aussi que Maher a fait ces offres en « compensation », le mot exact qu’il a lui-même utilisé. Il est aussi très clair, dans le cas de M. Fauteux, qu’il y avait des menaces indirectes dans le ton de Maher quand il a sous-entendu que l’UPAC préparait un grand coup. En prime, Maher a même évoque la possibilité que Fauteux soit associé à l’ex-maire Marc Gascon avec des « menottes » pour convaincre Fauteux qu’il valait mieux se tenir loin de la place publique.

Un scénario d’expulsion mesquin et déloyal

Maher et le groupe qui dirigeait Vision Saint-Jérôme ont laissé Fauteux et Marion participer à la préparation de la campagne, amasser des fonds, travailler sur les thèmes de la campagne et se faire prendre en photo, présumément pour la fabrication d’affiches et d’imprimés pour la campagne. Puis au tout dernier instant, ils ont été mis de côté. Même sans offrir des emplois, c’est une façon de faire honteuse.

Non seulement leur expulsion a-t-elle été préparée en catimini, mais Maher n’a jamais trouvé le courage d’expliquer à Fauteux et Marion pourquoi il les expulsait. Au procès de Maher, trois ans plus tard, on a finalement appris que le maire les croyait en train de se préparer à déserter son parti politique, et qu’il ne leur faisait plus confiance. Il a même, sans succès, tenté de convaincre le tribunal qu’il agissait par humanisme. Du moins, c’est ce que Maher a affirmé dans son témoignage du mercredi 28 octobre.

Quiconque croit à la démocratie, au simple fair play, à la franchise ou encore à la dignité humaine, devrait sentir un brin d’indignation. Indignation encore plus grande en entendant un élu, dans son témoignage devant le tribunal, évoquer plus d’une douzaine de fois sa volonté à ne pas faire de « campagne de salissage » si Fauteux et Marion acceptaient son plan de match. Comme si ne pas se faire salir était un privilège…

On peut même se demander si Maher n’aurait pas pu être accusé d’abus de confiance, puisqu’il a offert des emplois rémunérés par des fonds publics, en disant même, dans sa conversation avec Fauteux « c’est moi qui les nomme », s’arrogeant, en apparence, le droit de décider des emplois offerts. Le procureur de M. Maher a fait un effort important lors du procès pour démontrer au tribunal que Maher n’avait pas ce pouvoir, ce qui ne ressemble en rien aux dires de Maher alors qu’il s’adressait à Fauteux en 2017.

Les acolytes de Maher, qui ne parlent toujours pas publiquement du dossier, se justifient en disant que Fauteux et Marion tramaient un complot contre le parti, Vision. Mais quand on examine les faits, rien ne justifie cette théorie complotiste.

Ce qui est vrai, c’est que Fauteux, Marion, Nathalie Lasalle et Johanne Dicaire, ainsi que d’autres qui se taisent encore, trouvaient que « l’équipe Maher » n’était pas tout à fait une équipe. Il y a des faits qui justifient cette affirmation:

  • Gilles Robert était le maire suppléant désigné en permanence.
  • Maher s’est arrogé le droit de faire des présences politiques partisanes aux élections provinciales tout en l’interdisant à ses conseillers.
  • Les règles internes du parti ont été mises de côté.
  • Les assemblées du parti ont été tenues à huis clos.
  • Le nom du parti a été changé pour incorporer le nom de Maher.
  • Marc Bourcier a été déclaré un ennemi politique dès qu’il est devenu député alors que les penchants caquistes de Maher étaient évidents.
  • L’adjoint du maire Simon Geraghty se permettait de gérer les pages Facebook de certaines conseillères en rappelant que le «coeur de sa job» était de s’occuper d’ennemis politiques.
  • Le caucus Maher, qui voulait prendre le contrôle d’En Scène, est rentré frustré de l’inauguration officielle du Théâtre Gilles-Vigneault. Le caucus Maher avait d’ailleurs avalé de travers tout le dossier de la salle de spectacles. Quand la Chambre de commerce de Saint-Jérôme a décerné le prix Jérôme LeGrand à Jean Beauséjour, président d’En Scène, en 2015, toute la salle était débout et applaudissait bien avant que le caucus Maher ne finissse par se lever.

Ce sont tous des incidents qui, pris séparément, reflètent des divergences d’opinion comme on en trouve dans toutes les villes. Or, les leaders efficaces arrivent à créer des consensus quand les opinions divergent. D’autres choisissent de diviser pour régner.

Cette liste partielle énumère les faits et gestes d’un cabinet du maire qui voulait diviser la ville en amis et ennemis. Voilà qui explique largement les réserves légitimes de Fauteux, Marion, Lasalle et Dicaire, et les critiques des conseillères Colette Thibeault et Stéphanie Viens-Proulx de 2013 à 2017.

Solidaires malgré des doutes

Mais, faut-il le rappeler, à l’automne de 2017, les quatre exclus de l’équipe Maher restaient fidèles à l’équipe. Et malgré des doutes, restaient solidaires. Ils et elles travaillaient sincèrement à se faire réélire au sein du parti de Maher. Il n’y avait de complot que dans l’esprit de ceux qui croient qu’une équipe doit une obéissance aveugle, totale et complète à son chef.

On a bien mesuré les résultats de cette obéissance aveugle depuis 2017. Au cours des trois années qui se sont écoulées depuis son geste, Maher est resté bien assis dans son siège de maire, soutenu par les neuf conseillers municipaux de son équipe qui ont observé un silence gênant. Silence quand ils ont fui le congrès de l’Union des municipalités du Québec(UMQ) en masse pour ne pas affronter les questions sur les accusations portées contre Maher. Silence quand un enregistrement a révélé publiquement que les allégations de Mario Fauteux étaient fondées.

Une naïveté troublante pour ceux qui restent

Bien qu’ils n’ont pris aucune position publique, certains ont entendu des conseillers de Vision dire privément qu’ils ont cru Maher tout le long du procès quand il leur affirmait qu’il écoperait une simple tape sur les doigts, même après la divulgation de l’enregistrement de la rencontre.

Ça relève d’une naïveté troublante, d’une incompétence flagrante, ou d’une complaisance indigne. Ou des trois. Personnellement, je m’inquiète de voir les décisions stratégiques de ma ville remises entre les mains d’un groupe capable d’une telle aberration.

Une expulsion pensée pour nuire aux chances de Fauteux et Marion

L’expulsion des deux conseillers, que Maher a sciemment planifiée pour le matin du dernier jour du dépôt des candidatures, visait pour l’essentiel à rendre difficile, voire impossible, que Fauteux et Marion soient candidats indépendants. Bien sûr, Maher a bien tenté de dire, encore une fois lors d’un témoignage sous serment, qu’il était prêt ce jour-là à sortir et « aider » Fauteux et Marion à obtenir les signatures requises pour se présenter comme indépendants. Une autre affirmation que le tribunal n’a pas cru.

La justice… de justesse

On comprend donc qu’il s’en est fallu de peu pour que Maher s’en sorte, même si c’était une basse manoeuvre politique. Il aurait peut-être suffi qu’il n’offre pas des postes et des emplois aux deux conseillers, et qu’il ne fabrique pas de menaces à la réputation de Fauteux.

En dépit de cela, qui sait ce qui aurait pu se produire si Mario Fauteux n’avait pas décidé d’enregistrer sa rencontre du 6 octobre? Si le tribunal avait eu à se faire une idée à partir des témoignages de Fauteux, Marion, Maher, Gilles Robert et Benoit Beaulieu? Chose certaine, l’enregistrement de Fauteux est venu apporter un éclairage objectif aux propos tenus par Maher ce jour-là. On ne peut nier que justice a été rendue.

Et après?

Maher destitué, il n’en demeure pas moins que le procès de la basse manoeuvre de Vision Saint-Jérôme n’a pas été fait. J’ai abordé la question plus haut, certains tireront la conclusion que l’expulsion des deux conseillers, hormis l’ajout des postes offerts par Maher, aurait été légale.

Mais était-ce acceptable? Est-ce que c’est ce genre de politique que les citoyens de Saint-Jérôme veulent voir chez eux? La population est en droit de se demander qui a joué quel rôle dans toute cette affaire. Voyons voir, pour chacun des acteurs touchés, en élargissant le cercle autour du maire.

L’adjoint exécutif du maire, Simon Geraghty

Geraghty porte le titre d’adjoint exécutif du maire, mais son rôle est celui d’un chef de cabinet. Peu importe sous quel angle on tente d’analyser son travail, il est, en quelque sorte l’alter ego du maire. C’était déjà une position difficile alors que la loi ne prévoit pas de chefs de cabinet pour les villes de moins de 100 000 habitants, mais c’est encore plus difficile quand on est l’alter ego d’un maire destitué.

Il est évident que Geraghty était au courant des manoeuvres pour exclure les deux conseillers. Les deux candidates de dernière minute, Mylène Laframboise, et Sophie Saint-Gelais sont des personnes qu’il connaissait très bien. Il a milité avec Mme Saint-Gelais, et a été par moments le conjoint de Mylène Laframboise. Le soir du 6 octobre, c’est lui qui a répondu à un courriel de Mario Fauteux disant à Maher qu’il acceptait de s’en aller sans faire de vagues. On sait que Fauteux s’est ensuite ravisé.

Comme pour beaucoup d’employés politiques, le contrat de travail de Geraghty prévoit une prime de départ d’un an si Saint-Jérôme met fin à ses services avant la fin prévue du mandat de son patron. Il serait étonnant que Sophie Saint-Gelais, la relève probable de Maher, l’écarte du cabinet du maire par désir de transparence. Difficile de dire ce que l’avenir lui réserve.

Des réponses attendues des conseillers Gilles Robert et Benoit Beaulieu

Tous deux étaient présents avec Maher le jour des rencontres avec Fauteux et Marion. Tous deux ont affirmé avoir collaboré avec Élections Québec. Ils étaient d’ailleurs tous les deux sur la liste des témoins que l’accusation comptait faire témoigner. Dans les deux cas, on entend qu’ils ont l’intention de quitter la vie politique à la fin de leur mandat.

Beaulieu a quitté le parti du maire il y a plus d’un an pour siéger comme indépendant. Gilles Robert est resté dans le parti et n’a pas dit le moindre mot sur le sujet depuis plusieurs mois, si ce n’est, en décembre dernier, pour dire aux élues Nathalie Lasalle et Johanne Dicaire, sur un ton sommatif, de faire bien attention à leurs paroles.

Benoit Beaulieu a convoqué une conférence de presse cette semaine. Il vient de mettre en demeure Mario Fauteux, Nathalie Lasalle et Johanne Dicaire de cesser de tenir des propos mensongers et diffamatoires à son endroit. M. Beaulieu estime que les trois l’associent de trop près aux gestes de Maher, et réfute une affirmation de Nathalie Lasalle qui dit avoir vu des affiches électorales de Sophie Saint-Gelais dans le garage de M. Beaulieu.

Les questions les plus pertinentes, tant pour Benoit Beaulieu que pour Gilles Robert, sont les suivantes. Pourquoi, après avoir entendu Maher offrir des emplois à Fauteux et Marion, ne pas dénoncer ce qui était bien évidemment un geste inacceptable? En second lieu, nous savons qu’ils ont répondu aux questions d’enquêteurs d’Élections Québec le 29 novembre 2018. Avaient-ils témoigné de façon volontaire avant cette date? Ce jour-là, est-ce qu’ils étaient sous le coup d’un subpoena ou s’ils témoignaient volontairement?

Enfin, dans le cas de M. Beaulieu, y avait-il un lien entre les accusations contre Maher et sa décision de siéger comme indépendant à compter de la fin de 2019? Si oui, pourquoi ne pas avoir quitté dès le dépôt des accusations? Pourquoi n’a-t-il pas précisé ses motifs quand il a annoncé qu’il quittait le parti?

Le silence de Sophie Saint-Gelais et Mylène Laframboise

À moins d’être apparues dans le bureau de Maher par télétransportation, Sophie Saint-Gelais et Mylène Laframboise ont toutes deux ont accepté d’être candidates en sachant très bien de quelle façon on allait libérer les sièges où elles se présentaient. Quand elles ont pris connaissance de la controverse par la suite, ont-elles senti que leur présence était quand même légitime? Si oui, pourquoi? Dans leur cas aussi, nous savons qu’elles ont répondu aux questions d’enquêteurs d’Élections Québec le 29 novembre 2018. Ce jour-là, est-ce qu’elles étaient sous le coup d’un subpoena ou si elles témoignaient volontairement? Avaient-elles témoigné de façon volontaire avant cette date?

Les autres conseillers municipaux

Quant au reste du conseil municipal, il est trop tard. Ils ont endossé Maher tout au long de son procès sans dire un mot. Ils se sont inclinés sans questionner, sans exprimer le moindre doute, sans lever le petit doigt. Ils continuent d’appuyer la suite du régime Maher en endossant Sophie Saint-Gelais.

Aucun d’eux ne mérite de représenter ses concitoyens au moindre poste électif.

C’est après l’élection qu’on reconnaît les élus de qualité

Enfin, aux lecteurs de TopoLocal, je sers une mise en garde. Dans les lignes qui précèdent, je critique très durement plusieurs hommes et femmes qui occupent une charge publique. Je vous rappelle que tous, sans exception, ont été élus démocratiquement. Que tous ces gens ont des familles, des parents, des amis. Ils sont des voisins. Aucun n’a commis un crime. Un seul a été déclaré coupable publiquement d’infractions, et il a subi les sanctions appropriées. Je lui souhaite sincèrement de tourner la page et de mener désormais la vie qu’il souhaite.

Pour l’essentiel, je constate que les personnes publiques mises en cause manquent de courage. Ce n’est pas une qualité ordinaire le courage. C’est même exceptionnel. Sortir de chez soi, mettre son nom sur la place publique et s’engager à participer à la vie collective, c’est déjà un geste de courage. Mais hélas, ce n’est pas assez. Quand on accepte une charge publique, ou toute autre responsabilité, il faut aussi accepter que ça exige le courage de dire ce que l’on pense, de ne pas se cacher derrière un parti, un chef, ou même l’éternel prétexte de vouloir « former une équipe unie ».

Il faut surtout se souvenir du mot « élu ». Un élu, c’est quelqu’un qui a été choisi. Se présenter à une charge publique est un droit. Être élu n’est pas un droit, mais un privilège. Représenter ses concitoyens, c’est un privilège qui s’accompagne d’une responsabilité de vigilance et d’intégrité, celle de mettre les intérêts de la collectivité au-dessus des lignes partisanes, et celle de rendre compte publiquement de ses actes. Je constate avec regret que sur ce plan, Équipe Stéphane Maher – Vision Saint-Jérôme a fait naufrage. Ses membres n’ont pas été à la hauteur de leur charge.

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18 réflexions à propos de <i>La chute de Stéphane Maher, qui a fait quoi à Saint-Jérôme?</i>

  1. …la question que je me pose…
    Mario Fauteux se doutait bien de quelque chose car il avait déjà prévu
    l’enregistrement…??? Enfin…!!

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    • Chère Mme Drouin , vous avez bien raison mais vous savez quand ça pue, il faut prendre nos précautions. Tant qu’à moi , sans connaître M. Marion et M. Fauteux , je tiens à les féliciter d’avoir été vigilants et assez intelligents de faire en sorte qu’à ce jour on puisse savoir la vérité sur certains de nos dirigeants à la ville de Saint -Jérome . Et dommage pour les FAUTIFS …. Ils n’ont qu’à assumer et quitter leurs fonctions.

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      • Ce n’est pas une question d’intelligence mais plutôt de l’opportunisme situationnel de Fauteux et Beaulieu n’y avait pas penser.

        Répondre
  2. J’ai bien hâte de vous entendre parler d’autres choses. Ça suffit ! Avez-vous un intérêt pour le bien-être des jeromiens. ? Le développement de la ville et de la MRC ? Le redressement du centre-ville ? La 158 ? Les bâtiments vacants ? Les trottoirs démolis, qu’en dites-vous ?
    Le parc industriel ? Les voies réservées sur la 15;

    Il ne semble qu’il y a plein de sujets à traiter autres que vos histoires de querelles politiques .

    Il faudrait penser à changer le journaliste ou bien changer vos articles

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    • Bonsoir M. Babin, Nous aussi avons bien hâte de parler d’autres sujets. Je me permets de vous répondre à titre d’éditeur de TopoLocal.
      Notre mandat est d’informer les citoyens de ce qui se passe chez eux. Il y aura des élections en novembre et, contrairement aux politiciens, notre média ne peut que témoigner de ce qui se passe et des décisions qui se prennent chez nous, ou de refléter ce que les citoyens revendiquent.
      Ce que vous appelez «nos» histoires de querelles politiques sont aussi les vôtres, puisque vous payez des élus qui ne rendent pas de comptes aux citoyens depuis au moins deux ans.
      Nous sommes ouverts à écouter vos suggestions de sujets pour que vous puissiez lire un média qui vous ressemble.
      À moins que le monde ait changé depuis la pandémie, il nous semble bien qu’il ne revient pas vraiment aux médias de soumettre des projets d’infrastructures ou des idées pour améliorer la vie de la communauté.
      À bientôt avec vos suggestions!

      Répondre
    • Parler d’autre chose…. ! C’est vraiment trop tôt et très frais en même temps , ça fait à peine quelques semaines pour une action aussi grave. Ce n’est pas un geste banal comme si on venait de briser une fenêtre. . On parle ici de conspirations et de magouilles par certains élus c’est pas vraiment banal comme geste . Il y quelques semaines que la vérité est enfin sortie ce n’est rien comparativement aux années de cachettes à la Big Brother Jéromienne . C’est à s’interroger sérieusement, combien d’autres situations nous ont elles été cachées par cette organisation. Au contraire, il ne faut jamais oublier et garder en mémoire les acteurs qui ont eu le culot d’être participants ou témoins muets à cette situation. Je trouve au contraire ce texte très enrichissant en informations de ce qui se passait dans les coulisses . Il est vrai que certaines fois la vérité fait mal mais quand vous flouez une population avec des magouilles de la sorte, cela fait mal aussi. On doit se poser la question….jusqu’où ces gens là sont prêts à aller pour arriver à leur fins. ? TRÈS DÉRANGEANT Ce texte n’a rien de dérangeant pour les gens honnêtes qui demande de la transparence. Bien au contraire nous sommes chanceux d’avoir près de nous, des journalistes qui ne se font pas mener par le bout du nez . On ne peut malheureusement en dire autant de certains élus. MERCI aux journalistes ayant une colonne de se tenir debout tout en nous mettant au courant des faits et qui veillent aux intérêts des citoyens en rapportant de vrais faits. BRAVO… Il faut reconnaître , que si les événements sont sans bavures , les journalistes se retrouvent devant une page blanche alors on peut conclure que la situation est propre et sans taches. Mais ce sont les magouilleurs qui font en sorte de mettre des textes sur ces pages blanches, alors on peut déduire qu’un journaliste qui rapporte la vérité est un excellent journaliste pour ses lecteurs. Ce n’est pas une personne qui invente des textes mais plutôt qui inscrit publiquement la vérité. Pour vos suggestions de projets, cela est très intéressant mais qu’advienne t’il si ils sont orchestrés en partie par des magouilleurs. ? Alors c’est quand qu’on s’en sort . De là l’importance de faire un ménage quand cela est nécessaire. Je crois que les acteurs qui ont participé ou les autres qui ont fermé les yeux , qu’il serait de penser à quitter proprement leurs postes pendant que cela est encore possible, cela sera moins gênant lorsque toute la vérité se manifestera . P/S : M . Michaud , M . Marion et M .Fauteux sont pour moi de parfait inconnus alors mon opinion est totalement neutre .

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    • Le fils qui prend la défense du père en utilisant son titre d’éditeur, misère j’ai l’impression d’entendre…..Mon père est plus fort que le tien!

      Quand je lis votre article, j’y voit une vengeance personnelle car vous avez perdu une belle somme d’argent (subvention ) avant votre prise de tête avec Maher.

      Dites-le franchement et passons à autre chose et surtout arrêter de nous faire croire que les citoyens REVENDIQUENT, vous parlez seulement en votre nom pas du mien.

      Répondre
      • Bonjour M. Michaud, Je ne me cache pas d’être le fils de Charles et je voulais signaler à M. Babin que j’approuve la publication de ce texte en lui indiquant que je suis l’éditeur du site que vous lisez en ce moment, et sur lequel nous vous permettons de commenter.
        Je tiens aussi à préciser que même si on partage tous trois le même nom de famille, je ne suis pas d’accord avec ce que vous affirmez.
        Vous dites voir une vengeance personnelle quand vous lisez le texte, à cause d’une «subvention». Je vous assure que nous n’avons jamais reçu de subvention depuis notre ouverture en 2014, ni des villes ni des autres paliers de gouvernement. Même pas de subventions déguisées en publicité qu’on voit dans plusieurs médias depuis le début de la pandémie.
        Nous avons même retiré récemment les publicités de Google, que nous jugeons trop intrusives pour ce qu’elles rapportent ( moins de 1$ par jour, en moyenne sur un an ).
        De plus, nous n’avons pas vendu de publicité à la Ville de Saint-Jérôme depuis fin 2017, au moment où on a questionné ce que le maire prétendait être la vérité alors qu’il nous disait bien qu’il ne voulait pas intervenir dans notre travail d’information.
        Cela a aussi coïncidé avec l’arrivée d’un nouveau directeur des communications qui a changé la stratégie publicitaire de son prédécesseur et nous ne l’avons pas resollicité ensuite. Notre média se cherche une place à long terme dans le paysage médiatique et nous préférons nous appuyer sur les lecteurs et les institutions locales qui comprennent notre rôle: celui d’informer honnêtement les citoyens, avec ce qu’il nous est permis de trouver.
        Nous n’avons rien à cacher et ce n’est pas un chèque qui va altérer notre recherche des faits. Si vous voulez continuer à commenter dans cette lignée, on vous invite à aller sur les nombreuses plateformes numériques qui permettent à ce genre d’idées, à la fois simples et extraordinaires, de circuler sans vérification.
        De notre côté, on va s’occuper de publier de l’information au meilleur de notre connaissance. Si vous avez des idées pour améliorer le monde dans lequel on vit, n’hésitez pas à nous en faire part.

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  3. Voilà un excellent résumé d’une histoire qui n’a pas sa place en politique. Souhaitons que cette publication soit la dernière page du livre. Il y a eu enquête, mise en accusation, un procès et un jugement hors de tout doute raisonnable. Puisque la vérité est maintenant connu, Tout ce qui a été fait, tout ce qui a été dit en cour et tous les noms des individus impliqués dans cette histoire sont gravés à tout jamais dans l’histoire de Saint-Jérôme…. Il est temps de passer à autre chose comme tous et chacun le souhaite maintenant. Réparons ensembles St-Jérôme…

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  4. Vous m enlevez les mots de la bouche…On dirait que ce topolocal sont un groupe avec ce mario fouteux et les autres élus exclus … je pardonne pas le geste mais je crois qu on peut passer à d autres choses.
    Comme vous dites. Je suis tout à fait en accord …
    le bien-être des jeromiens. ? Le développement de la ville et de la MRC ? Le redressement du centre-ville ? La 158 ? Les bâtiments vacants ? Les trottoirs démolis, qu’en dites-vous ?
    Le parc industriel ? Les voies réservées sur la 15;

    La ville commençait à se redresser tranquillement. Beaucoup à faire encore mais beaucoup changement y a eu..

    Arrêtez de vous chicaner et passer à autres chose . Il vous voulait pu dans l équipe … on a très bien compris

    Répondre
    • Monsieur Éric,

      En ce qui me concerne, je m’exprime en tant que INDÉPENDANT. Dans les faits, je me suis régulièrement opposé à l’élection d’un parti politique de par ses décisions nébuleuses et tripes d’égo.

      En 1993, je me suis présenté comme MAIRE indépendant et par la suite conseiller indépendant. J’ai pas eu de succès à me faire ÉLIRE car la mentalité était de faire élire une équipe.

      Dans les années 94 et ses suivantes, j’ai souvent questionné le conseil de ville et je retrouvais des individus suiveux avec peu ou pas de connaissances des dossiers. J’ai constaté que le principe du 10-10-80 était la base de la constituante d’un parti politique municipale, provincial et fédéral.

      Ce qui veut dire : 10% d’élite + 10% de moyen + 80% des suiveux. Les suiveux disent OUI sans connaître les dossiers et profitent des avantages du poste de conseiller.

      J’ai vu des journalistes communautaires avoir la peur poser les vraies questions au conseildeville. Saint-Jérôme n’a pas la qualité journalistique et rien ne change en 2021.

      Donc, pour répondre à votre commentaire, je suis l’allier de personne ici et aucun d’eux vont s’allier à moi car je suis pas un SUIVEUX politique et de ses avantages.

      S’il advenait de m’associer à une équipe, elle devra démontrer un 100% d’acceptation à une communication d’idées libres et de gens soucieux pour sa ville.

      Je suis fière de mes convictions et je serai présent à la prochaine élection pour défendre les intérêts de Saint-Jérôme.

      Il est temps d’éveiller la population d’élire un conseil de ville INDÉPENDANT.

      Salutations

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      • M. Michaud
        je suis Jérômien depuis 1990, nous nous sommes rencontrer ( si ma mémoire est bonne ) au défunt club de soccer de st-Jérôme
        si depuis 1993 vous ne vous êtes pas fait élire ……. comprenez donc que la population n’est pas intéressé !

        J’ai vu votre nom sur les bulletins de vote de presque toutes les élections depuis 1993, peut importe le palier de gouvernement vous essayer de vous faire élire
        je n’y voit pas de conviction mais l’envie du  » titre  » et du pouvoir

        A bon entendeur
        salut

        Répondre
  5. Enfin toute la lumière sur une administration menée par un chef narcissique dont l’égo démesuré l’a conduit ainsi que son parti à commettre des impairs. Félicitations Charles pour avoir édité un article clair et juste afin d’informer les citoyens/électeurs des agissements de leurs élus. Le dossier de la salle de spectacle a été en lui-même une triste saga de cette administration et n’eut été du courage de Gaétane Léveillė et du c.a. de Diffusion En Scène je ne sais pas comment se serait terminé ce merveilleux projet. D’ailleurs le sort réservé par l’administration Maher à Gaétane était ignoble; un coup bas, un coup salaud. Mais tout est bien qui finit bien et le Théâtre Gilles-Vigneault s’est érigé et sa prestance est bien implantée au centre-ville de St-jérôme.

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  6. je trouve que mr maher a tres bien reveille la ville de st jerome.on ne la rec
    onait plus TELLEMENT ELLE. EST. BELLE.felicitation mr maher vous saviez qu ll avait des gens qui. sont pas toujours. du meme cote et qui aimerait faire. du trouble pour la moidre petite erreur..vous savez mr maher la roue tourne.d

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  7. Dans toute cette histoire, j’avoue qu’il restait des coins sombres dont certains éclaircissements me semblaient de mise. La révision de l’histoire du début à la fin (est-ce bien terminé?) a éclairci les points où je me posais encore des questions. Je comprends mieux qui était qui et quelle était la position de chaque personne sur l’échiquier municipal. On peut en déduire que tous les gestes posés pas Maher et ses deux comparses qui étaient présents même si silencieux lors de la journée fatidique, étaient absolument prémédités, mais mal pensés, il va sans dire…plein de petits détails ont été laissés un peu partout qui le prouvent, personne ne pourra affirmer le contraire. Merci pour cet article qui va sûrement réveiller des consciences et aider les jérômiens qui sont maintenant au fait des vrais événements passés à choisir nos prochains(es) élus(es) avec rigueur.

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