L’événement était fort simple. Environ 125 personnes se sont rassemblées dimanche à la Place des festivités de Saint-Jérôme pour appuyer le peuple de l’Ukraine. Des élus de la région, dont le député Rhéal Fortin, le maire de Saint-Jérôme Marc Bourcier, et quelques conseillers municipaux y étaient. J’y ai croisé, entre autres, Marc-Antoine Lachance, Jean Jr. Desormeaux, Martin Pigeon, Michel Gagnon, Carla Pierre-Paul et Nathalie Lasalle, ainsi que Danielle Deraîche, de Saint-Colomban.

Les complices habituels étaient là: l’organisme le Coffret, Amnistie internationale, le groupe Solidarité Laurentides Amérique centrale(SLAM). On y trouvait aussi quelques avocats de la firme PFD, qui a offert son soutien gratuit aux Ukrainiens aux prises avec des formulaires complexes à remplir.

Line Chaloux rappelait que Saint-Jérôme, quelque part durant la pandémie, s’est vue décerner le titre de « ville amie des réfugiés ». Le député Fortin a rappelé qu’il continue de pousser pour qu’Ottawa assouplisse et accélère les modalités d’entrée pour les réfugiés. Il y avait une table où un bénévole du Coffret acceptait les inscriptions de tous ceux qui veulent contribuer. Si vous lisez ces lignes, vous pouvez communiquer avec l’Association des ukrainiens des Laurentides en vous adressant au Coffret.

La dignité humaine s’exprime souvent de façon toute simple. Par une simple affiche, au crayonné un peu naïf. Par un foulard pas tout à fait du bon bleu ni du bon jaune mais c’est pas grave. Par une file d’attente devant une table où l’on donnait son nom pour aider, accueillir, enseigner, accompagner. Bref, faire quelque chose. Elle s’exprime debout, malgré le vent et le froid, avec des affiches, des rubans, des drapeaux, ou encore en étant là, tout simplement.
Elle s’exprime aussi par ces gens qui entouraient un grand drapeau ukrainien devant la façade du Théâtre Gilles-Vigneault. Elle s’exprime par la présence d’un peu plus d’une centaine de personnes qui se sont regroupées par un dimanche midi froid et venteux du mois de mars pour simplement se tenir debout et manifester leur solidarité avec le peuple ukrainien. Elle s’exprime par un silence ému et respectueux à l’écoute d’un hymne national étranger qui a momentanément rempli l’espace public.
Elle s’est exprimée, simplement et fermement, par un dimanche midi de mars, à Saint-Jérôme.




