Deux nouvelles écoles primaires seront construites à Saint-Jérôme d’ici la rentrée 2023, l’une dans le secteur Lafontaine et une autre dans le secteur Bellefeuille. Quasi-identiques, les deux écoles de 680 places chacune permettront donc d’accueillir ensemble 1360 élèves du préscolaire à la 6e année.
Ensemble, les deux projets de construction représentent un coût de 92 M$. Les écoles devraient pouvoir accueillir des élèves pour l’année scolaire 2023-2024, « dès la rentrée si tout va bien » précisent les responsables.
Nouvelles écoles aussi à Prévost, Sainte-Sophie et à Saint-Canut
En plus des deux écoles annoncées, déjà deux nouvelles écoles primaires sont approuvées pour Sainte-Sophie et le secteur Saint-Canut à Mirabel. Il en est de même pour la reconstruction de l’école Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus dans le secteur Saint-Antoine. Cette dernière sera remplacée par un nouveau bâtiment à construire sur le terrain derrière l’école actuelle.
Quant aux écoles secondaires, on compte un projet en cours à Saint-Jérôme de même qu’un projet approuvé pour Prévost depuis juin 2021 dont le site n’est pas encore final. Malgré tous ces projets, l’augmentation de la population d’ici 2030 exigera encore davantage d’écoles.
Un déficit de 3539 places en 2020-2021
Malgré ces projets, le réseau scolaire de la région peine à suivre la croissance de la population. Cela signifie que les jeunes continueront de devoir suivre leurs cours dans des locaux modulaires ou encore des locaux réaffectés. Invités à dire si le réseau n’est pas condamné à « agrandir par en-dedans », les responsables du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord ( le CSSRDN, qui a succédé à la Commission scolaire ) n’ont pas refusé la comparaison.
En tenant compte des espaces manquants, les projets en cours combleront à peine le déficit. En 2020-2021, il manquait 1127 places au primaire et 2412 au secondaire.
Au primaire, on comptait 18 515 élèves alors que la capacité totale était de 17 388 places, soit 6,4% de plus. 1127 installés dans des locaux modulaires ou réaffectés. Au secondaire, toujours pour 2020-2021, le CSSRDN avait une capacité de 8004 élèves et en accueillait 10 417, soit 30% de plus.
Des milieux « d’apprentissage et de socialisation »
La conception des nouvelles écoles, comme c’est le cas pour les écoles récentes au Québec, cherche à favoriser la socialisation, les apprentissages et la réussite des élèves. Elles compteront 33 classes chacune, ce qui comprend des classes d’adaptation scolaire pour répondre aux élèves ayant des besoins particuliers.
Chaque école comprendra un service de garde, une bibliothèque, des gymnases, des équipements technologiques de pointe et des espaces collaboratifs. Elles auront aussi des espaces de jeu, ainsi qu’une cour dotée d’une section distincte aménagée pour les élèves du préscolaire. Pour rendre l’accès simple et sécuritaire, chaque école comptera également un grand stationnement, un débarcadère pour les parents et un autre pour les autobus.
Les deux bâtiments seront construits sur deux étages, abriteront une cour intérieure et seront pourvus d’une grande fenestration pour privilégier la lumière naturelle. On y favorise des matériaux du Québec, laissant une place prépondérante au bois et à l’aluminium. Leur conception permettra d’assurer une performance énergétique qui dépasse les normes prescrites: les bâtiments seront aussi chauffés et tempérés grâce à un système de géothermie.
On est toujours en retard d’environ 4 ans, l’une de ces écoles devait être construite en 2018, on est en train de construire des locaux préfabriqués à Cap Jeunesse.
C’est aussi la preuve que la population de la région a explosée et qu’elle souffre d’un sous financement.