L’été 2016 est l’été des chantiers au centre-ville de Saint-Jérôme. L’endroit qu’on appelle le parc Labelle va changer pour devenir la Place du Curé-Labelle.
Les questions ont commencé à sortir quand on a vu des 2 par 4 encercler les arbres, quand les téléphones publics ont disparu, quand les bancs se faisaient plus rares…
Il se construit aussi trois nouveaux édifices qui changeront le paysage à jamais dans le secteur: un nouveau pavillon du cégep, un immeuble à bureaux et une salle de spectacle. Tout cela dans un corridor de 500 mètres.
L’intention de la Ville est claire depuis l’automne. On a dégagé une réserve d’environ 4,5 M$ pour aménager l’espace public, les amorces de rue, l’éclairage pour créer un axe culturel entre la salle de spectacle, la cathédrale et l’amphithéâtre.
Pas le droit de partir après le spectacle
Pour le maire Stéphane Maher, pas question de laisser les futurs spectateurs du Théâtre Gilles-Vigneault quitter la ville dès le spectacle terminé. «On veut faire en sorte que les gens restent dans le centre-ville, avant et après les spectacles, pour qu’ils découvrent la valeur de notre centre-ville», disait-il à l’automne.
En 2016, c’est aussi le 125e anniversaire du décès de cet Antoine historique pour Saint-Jérôme et les Laurentides. Il méritait assurément une mise à jour.
Mais juste avant, on vous présente notre requiem du parc Labelle, une collection d’images prises en novembre, alors que le parc vivait ses derniers instants, avant sa renaissance.
On a encerclé le parc cette semaine
Là où il y avait la première église de Saint-Jérôme…
…il y aura un mur
Un des deux coins pour appeler
On ne sait pas si les téléphones reviendront
Le curé va rester
Les bancs étaient partis
Un abreuvoir esseulé
Au-dessus du niveau de la mer
Si nos yeux sont assez bons, nous sommes à un peu plus de 311 pieds au-delà du niveau de la mer au sommet de cette marque.