Ce soir on laisse parler les images – souper confiné – jour 38, le 7 mai 2020

Charles Michaud

Voilà maintenant plusieurs jours qu’on partage un repas ensemble. Si c’est votre première fois, vous pouvez lire nos rendez-vous précédents.

Voici donc le «souper confiné» du jour. Nous vous en présentons du lundi au vendredi en ces temps de pandémie. Aujourd’hui, comme tous les jeudis, les photos sont au menu.

Si vous voulez contribuer à la réflexion, vos plats sont les bienvenus à [email protected].

Cette semaine, deux groupes de photos. D’abord quelques images actuelles, mais ensuite, plusieurs images de lieux connus qu’on a le luxe de regarder différemment quand on marche beaucoup, sans destination précise, avec le temps de prendre le temps…

Images actuelles

Le service à l’auto était ouvert le jeudi 7 mai à l’École Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus. Les parents des enfants qui ont choisi de ne pas retourner en classe passaient prendre le contenu des casiers de leur enfant.
Comme dans toute école, les objets non identifiés sont assez nombreux. Cet imposant étalage de tuques, de bas, de souliers, de sacs, de bouteilles d’eau et de pantalons d’hiver non-réclamés était regroupé selon les locaux et les profs titulaires.
Le contenu des casiers était livré « sans contact » à partir d’une fenêtre de la grande salle convertie en guichet pour l’occasion. Les enseignants Jean-Simon Gohier, Bernard Côté et Dominique Boivin se chargeaient de l’opération.
Presqu’un train fantôme. Mëme s’il se trouve peu de gens sur la piste cyclable, il ne s’en trouve pas beaucoup plus dans le train de banlieue, dont le stationnement est quasi vide depuis le début de la grande pause du Québec. Le faible coût de l’essence? Le faible achalandage routier? La crainte de prendre le transport en commun?
Un brin de nostagie pour les soirées en plein air sur la Place des festivités à Saint-Jérôme. Cette photo date évidemment de 2019. Tous les événements de l’été 2020 sont annulés.

Regarder lentement…

L’intérieur d’une des arches du monument commémorant la première église de Saint-Jérôme, dans le parc Labelle.
Le ciel réfléchi sur le vitrage du Théâtre Gilles-Vogneault.
Il manque un morceau à ce poteau, qui a un jumeau pour le supporter.
Tiens tiens, la clôture de la gare intermodale a besoin de peinture.
S’asseoir au restaurant, sans avoir peur, manger calmement des oeufs et du bacon en lisant son journal au soleil…. un jour.
Besoin d’entretien.
Parfois, il suffit de laisser la lumière faire des dessins.
On a beau passer tous les jours au même endroit, à chaque fois le ciel est complètement nouveau.
La cathédrale, lieu d’ombre et de lumière.
Certains murs du centre-ville de Saint-Jérôme méritent d’être regardés de près.
On n’est jamais tout à fait seul.
Tout est une question de point de vue.
Comment ne pas songer aux combats et aux peines qui se vivent tous les jours dans les hôpitaux. Inutile de s’en cacher. Mais il faut poser un regard lucide, y voir aussi de l’amour, de l’espoir, ainsi que le courage et l’incroyable générosité de ceux qui y travaillent.

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